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| Description |
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Le QBU-88 est un fusil de précision bull-pup de moyenne portée dérivé du fusil d'assaut QBZ-95. Il est produit en petite série et équipe certaine unité de l'armée et de la police chinoise. Cherchant un successeur au Type-79, variante chinoise du Dragunov russe, l'armée chinoise décide de partir sur la base de son nouveau fusil d'assaut QBZ-95. Introduit dans l'APL au cours des années 1990, le QBU-88 est également sélectionné par les unités spéciales de la police. Fonctionnant par emprunt de gaz, il utilise des cartouches de 5,8x42 millimètres - stockées par dix dans le chargeur - dérivée de celle du QBZ-95. L'ogive a en effet été alourdie pour améliorer son pouvoir perforant et sa portée afin de lui permettre des tirs à des portées supérieures, même si elle demeure insuffisante pour des cibles situées à grandes distances. Conçu à l'origine pour un usage essentiellement militaire, le fusil est ainsi réputé fort résistant à l'eau et à la poussière. La lunette standard possède un grossissement de 4x et peut être démontée pour être remplacée par d'autres types d'optiques. A ce sujet, le QBU-88 peut ainsi recevoir des systèmes de visées nocturnes. Toujours dans le domaine des accessoires, on notera la présence d'un bipied détachables fixé sous le canon et d'un cache-flamme. Une version d'exportation désignée QBU-97 et utilisant la cartouche OTAN 5,56x45 est proposée. Le QBU-88, également désigné Type-88 dans la nomenclature OTAN, est entré en service en 1996 et appartient à la nouvelle génération d'armes légères chinoises s'inscrivant dans le processus de modernisation de l'immense Armée populaire de libération. Comme le récent fusil d'assaut QBZ-95 il utilise également la cartouche de 5.8 mm qui d'après ses concepteurs aurait une vitesse supérieure à la 5.56 OTAN. Il est entré progressivement en service au sein des forces armées, mais également de la police chinoise, même si il est fort improbable qu'il remplace même à terme l'ensemble des Type-79, la version locale du Dragunov russe en service dans l'APL. D'ailleurs tout comme ce dernier le QBU-88 n'est pas réellement un fusil de précision mais plutôt une arme d'appui à longue distance. A noter l'apparition d'une variante en calibre 5.56 dénommée Type-97, destinée à l'exportation. Le QBU-88 a d'abord été conçu pour un usage principalement militaire, ce qui explique l'importance accordée à la solidité et à la robustesse de l'arme. Elle fait un large usage de matériaux composites, tournant ainsi le dos aux productions chinoises antérieures, principalement constituées de bois et d'acier. La lunette standard possède un zoom 4X et semble également assez rustique, bien que probablement efficace. La munition utilisées est la 5.8 x 42 mm locale. Toutefois elle n'est pas totalement identique à celle employée par les fusils d'assaut Type-95 puisqu'il s'agit d'une version alourdie destinée à augmenter le pouvoir d'arrêt de la munition. Elle est également utilisée par la nouvelle mitrailleuse légère QJY-88. Les cartouches sont contenues par dix dans les chargeurs plaçés derrière la poignée de détente. C'est devant le chargeur que vient se loger le mécanisme de sécurité, permetant de bloquer la détente. Le Type-88 fonctionne classiquement par emprunt de gaz et ne tire fort logiquement qu'en mode semi-automatique. Le bouton de sécurité bloquant la détente est situé derrière la poignée. Il est aussi équipé d'un système de visée mécanique pouvant partiellement compenser une défaillance de la lunette, d'un bipied repliable et d'un cache-flammes.
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Variantes :
Type 97 : En calibre 5.56 mm
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| Munitions |
5,8x42 millimètres (QBU-88) ;
5,56x45 millimètres (QBU-87) |
| Caractéristiques |
Longueur : 920 millimètres
Poids : 4,1 kilos
Longueur du canon : 620 millimètres
Chargeur : 10 cartouches
En production depuis : Années 1990
Vitesse 895 mètres par seconde |
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| Marquage |
Marquage sur la droite de l'arme
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| Sécurité |
Levier situé derrière le chargeur
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| Canon |
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Le canon est court, avec un cache flamme sur le 1/3.
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| Carcasse |
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Tout l'ensemble, garde-main, culasse et crosse sont montés sur un même alignement. A l'intersection de la carcasse et du garde-main est monté un bipied, avec de larges pattes rectangulaires. L'emplacement du chargeur est situé derrière la poignée pistolet.
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| Crosse |
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La partie supérieure de la crosse est un prolongement de la carcasse. La partie arrière est striée horizontalement.
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| Poignée de tir |
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Est inclinée à 45°. Le pontet forme un ensemble avec la poignée de tir, il est arondi.
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| Détails à observer |
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1. Biepied à l'intersection du garde-main et du canon.
2. Chargeur placé derrière la poignée pistolet, dans la crosse.
3. Canon, carcasse et crosse dans le même prolongement.
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4. Cache flamme au bout du canon, sur le 1/3.
5. La partie inférieure des pieds du biepied, possède une petite patte large, de forme rectangulaire.
6. La poignée pistolet est inclinée à 45°, avec le pontet arrondi.
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