Nations Unies autorisent la zone d'exclusion aérienne et autres actions militaires en Libye 1803112

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Actualité Défense - Libye
 

Vendredi 18 Mars 2011, 08:29

 

Les Nations Unies autorisent la zone d'exclusion aérienne et d'autres actions militaires en Libye.

 
 
Les Nations unies ont autorisé jeudi soir 17 Mars 2011, le recours à la force contre l’armée de Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes ou d'autre actions militaires en Libye au lendemain des nouvelles menaces proférées par le dirigeant libyen, mais sans l'utilisations de forces terrestres.
     
Les Nations unies ont autorisé jeudi soir 17 Mars 2011, le recours à la force contre l’armée de Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes ou d'autre actions militaires en Libye au lendemain des nouvelles menaces proférées par le dirigeant libyen, mais sans l'utilisations de forces terrestres.
     

Par dix voix pour et cinq abstentions, dont celle de la Chine, de la Russie et de l’Allemagne, le Conseil de sécurité des Nations unies s’est prononcé pour l’instauration d’une zone d’exclusion dans le ciel libyen.

Le Conseil a également autorisé “toutes les mesures nécessaires” – ce qui veut dire en langage diplomatique des actions militaires – pour assurer la protection des populations civiles face à l’armée de Mouammar Kadhafi.

Le texte de résolution prévoit également un renforcement des sanctions existantes : embargo sur les armes, gel des avoirs du n°1 libyen et de ses proches, ouverture d’une procédure devant la Cour pénale internationale (CPI) contre les responsables de crimes contre l’humanité.

A Tripoli, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khalid Kaim a fait savoir que la Libye était prête à respecter un cessez-le-feu mais souhaitait discuter auparavant de sa mise en oeuvre.

Quelques heures avant le vote à l’Onu, Mouammar Kadhafi avait averti que ses forces entreraient dans la soirée dans Benghazi, ajoutant qu’elles feraient preuve d’aucune miséricorde pour quiconque leur résisterait.

Face à ses menaces, le président du Conseil national de transition (CNT, rebelle), l’ancien ministre de la Justice Moustafa Abdeldjeïl, avait assuré que les insurgés ne flancheraient pas.