 |
 |
 |
Actualités défense - France / Libye
|
|
Mercredi,
29 juin 2011, 11:48 |
|
|
|
La
France a decidé de procéder à des parachutages
d'armes pour les forces rebelles en Libye. |
|
Bloqués
depuis des mois à Misrata et sur le front de l'Est,
à Brega, chassés par les forces de Kadhafi
de la route côtière qui mène vers la
Tunisie, à l'Ouest, les rebelles libyens ont en revanche
progressé ces dernières semaines au sud de
Tripoli, dans les montagnes du Djebel Nefousa. Ils le doivent
à une action de la France restée secrète
jusqu'ici : le parachutage d'armes «en quantité
importante» aux tribus berbères de cette région
entrées en guerre contre le régime. (Source
Figaro)
|
|

Les rebelles libyens
sont seulement armés avec du vieille armement de
fabrication russe. La France veut armer les forces rebelles
avec des armes capable de combattre efficacement les forces
de Kadhafi.
|
|
Selon Paris, ce front Sud constitue désormais
l'un des meilleurs espoirs de la coalition occidentale
pour «faire la jonction» avec les mouvements
d'opposition encore dormants dans la capitale et provoquer
un soulèvement de Tripoli contre le clan du dictateur.
Constatant, au début du mois de mai, le risque
d'impasse militaire, la France a décidé
de procéder directement à des parachutages
d'armes dans le Djebel Nefousa : lance-roquettes, fusils
d'assaut, mitrailleuses et surtout missiles
antichars Milan. Jusque-là, les armes
acheminées aux rebelles provenaient du Qatar et
d'autres émirats du Golfe. Elles étaient
convoyées par avion à Benghazi, siège
du Conseil national de transition (CNT) à l'Est,
puis par bateau jusqu'au port de Misrata, ville côtière
prise en étau par les forces loyales au régime.
Si l'armée française a décidé
de s'impliquer sans intermédiaires - et sans la
coopération de ses alliés, même britanniques
- dans l'armement des rebelles au Sud, c'est «parce
qu'il n'y avait aucune autre façon de procéder»,
confie une source haut placée.
|
|
|
 |
 |
 |
|