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Depuis
longtemps les russes voulaient changer leurs
BMP-1 qui avaient connu de gros problèmes
pendant la Guerre du Kippour, en 1973 et par
la suite en Afghanistan. Dans les deux cas le
BMP s'était révélé
très vulnérable aux armes lourdes
d'infanterie et aux armes antichars à
moyenne portée, ainsi qu'aux tirs d'artillerie.
Son canon se révéla inefficace
à cause de son manque de précision
et de sa portée extrêmement limitée,
et le système de chargement automatique
se déréglait souvent. Un autre
inconvénient était la hausse limitée
du canon -3° à +33°, défaut
connu de tous les véhicules russes. Le
véhicule est équipé d'un
canon de 30 mm que l'on pourrait comparer aux
canons des véhicules de combat de l'infanterie
mécanisée occidentaux. Le canon
soviétique est long de 2,40 mètre
et son bouclier carré (par opposition
au bouclier en saillie du BMP-1) lui permettrait
de s'élever jusqu'à un angle de
50°, faisant ainsi du BMP-2 un excellent
moyen de défense contre les avions et
les hélicoptères, tout spécialement
contre leurs attaques à basse altitude.
Les mêmes remarques pourraient s'appliquer
à la mitrailleuse coaxiale, etant donné,
que la tourelle est placé plutôt
vers l'arrière pour des raisons d'équilibre
de masses, la hausse négative du canon
ne doit pas beaucoup changée par rapport
aux modèles précédents.
Le missile antichar Sagger est remplacé
par le missile de seconde génération
AT-5 Spandrel, système à guidage
semi-automatique ayant une portée de
4.000 mètres. Il est placé sur
un poste de tir fixé sur le toit de la
tourelle. Il pourrait être tiré
et guidé de l'intérieur de la
tourelle. Le rechargement nécessiterait
encore que l'on ouvre les trappes, mais il serait
facilité étant donné que
les conteneurs peuvent être présentés
pratiquement verticaux à la trappe d'ouverture,
ce qui éviterait le rechargement de la
rampe sur le canon, particulièrement
dangereux. Des documents mentionnent la possibilité
de tirer l'AT-4 Spigot, missile de 2.00 mètres
de portée, à partir de la même
rampe. Le BMP-2 a trois lance-grenades de chaque
côté de la tourelle. On peut s'en
servir pour des munitions de mortier fumigènes
ou explosives, et également pour des
systèmes de défense antichar consistant
en engins explosifs qui produisent des éclairs
et agissent comme des leurs. Des matériels
semblables ont été identifiés
sur les dernières versions de chars T72/80/90.
Une preuve supplémentaire de ce que les
lanceurs ne sont pas uniquement utilisés
pour les fumigènes c'est que les soviétiques
emploient l'injection de gazole dans les circuits
d'échappement afin de produire des écrans
de fumée pour leur char. Le véhicule
est équipé d'une tourelle biplace
avec une place pour le chef de bord, qui dans
le BMP-1 s'asseyait à l'avant juste derrière
le pilote, position très inconfortable
qui limitait sa visibilité sur sa droite.
C'est peut-être pour cette raison que
de nombreux chef de bord prenaient la place
du tireur avec les inconvénients qui
en découlent. Pour le BMP-2 , le chef
de bord est assis à la droite du tireur
et dispose d'un tourelleau relativement confortable.
la tourelle est semblable à celle utilisée
dans la version de reconnaissance du BMP-1 (M1976),
toutefois la nouvelle tourelle semble plus grande
, son diamètre est de deux mètres
au joint tournant, environ cinquante centimètres
de plus que les modèles précédent,
une amélioration qui ne corrige que partiellement
l'étroitesse intérieure de la
tourelle. On a cependant procédé
à des changements de spécifications
en ce qui concerne l'équipement optique
de cette tourelle, améliorant ainsi les
capacités de combat. Le projecteur IR
a été enlevé de la caisse
pour être mis sur le tourelleau. Un projecteur
supplémentaire en lumière blanche
et en IR destiné au tireur, a été
monté à la droite du canon automatique
et lui est asservi. Des systèmes optiques
améliorés d'observation et de
tirs ont été mis en place, à
la fois pour le tireur et le chef de bord, le
système destiné au chef de bord
étant monté sur le tourelleau.
Un équipement optique spécial
de guidage des missiles antichars a été
mis en place sous l'alvéole de fixation
du poste de tir. Le chef de char dispose de
3 épiscopes dans son tourelleau; de même
que le tireur. Les antennes radio, montées
à l'arrière gauche sur le BMP-1,
sont placées derrière la tourelle
et à droite sur le BMP-2. Au lieu des
4 trappes supérieures du BMP-1, il y
en a deux, placées immédiatement
au-dessus des portes arrières. L'espace
réduit du BMP-2, limite le groupe du
véhicule à 6 fantassins au lieu
de 8, et il est presque impossible de combattre
efficacement depuis l'intérieur. pour
pallier en partie ce défaut, un 7°
homme peut être mis à l'avant,
derrière le pilote, mais cette position
se révèlerait inefficace si cette
homme devait rejoindre ses camarades pour une
action rapide à terre. étant assis
dos à dos, les hommes sont censés
utilisés leur fusil d'assaut par les
embrasures qui sont juste sur le toit de la
caisse; C'est possible en théorie, mais
dans des conditions de combat pénibles
et particulièrement dans les régions
au climat chaud, la ventilation insuffisante
provoque généralement de fortes
concentrations de gaz toxiques de cordite qui
incommodent l'équipage. Cela s'est vérifié
à plusieurs reprises dans les conflits
du Moyen-Orient. Le BMP-2 représente
sans doute, un progrès significatif par
rapport au modèle précédent,
sa principale qualité réside dans
sa puissance de feu tandis que ses défauts
ergonomiques majeurs restent virtuellement inchangés.
Le faible nombre de fantassins transportés
réduit considérablement le potentiel
de combat, ce qui peut avoir des conséquences
sur les techniques de combat char-infanterie
et nécessiter des véhicules de
transports de troupes supplémentaires
avec toute la réorganisation logistique
que cela suppose. Le véhicule reste très
vulnérable, ceci a été
clairement démontré au Liban entre
l'Iran et l'Irak. Les portes arrières,
servant de réservoirs de carburant, sont
facilement traversées par les tirs de
mitrailleuse et la réduction du nombre
de trappes supérieurs augmente le danger,
limitant les possibilités d'évacuation
pour les survivants. Le BMP-2 , par son canon
de moyen calibre à tir rapide, s'aligne
sur les modèles occidentaux de véhicule
de combat de l'infanterie mécanisée
mais s'apparente peu, par ailleurs, à
un engin de mêlée. |
Variantes
:
BMP-2D
: blindage supplémentaire sur la tourelle,
système de nettoyage de mine situé sous le nez
du véhicule
BMP-2K : version commandement, avec des
équipements de communications supplémentaires
BVP-2 : Version tchécoslovaque |
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Armement |
Canon
de 30 mm automatique,mitrailleuse
7,62 mm, missile antichar
AT-5 ou AT-4. |
Pays
utilisateurs |
Afghanistan,
Algerie, Angola, Armenie,
Azerbaijan, Belarussie, Finland,
Iran, Iraq, Jordanie, Kazakhstan,
Kuwait, Slovakia, Syria, Ukraine,
Uzbekistan, Yemen. |
Equipage |
3
+ 6 hommes |
Equipements |
Lance-grenades
fumigènes et obus de mortier,
sytème de vision nocturne,
et de tir. |
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Blindage |
23
à 33 mm maximum
a |
Poids |
13.800
kg
a
a
a |
Vitesse |
80
km/h |
Autonomie |
500
km
a |
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Retour Menu
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Armement |
Canon
fin et long , en position avant le bout
du canon arrive à hauteur de la moitié
de la partie avant du glâcis du véhicule. |
Tourelle |
Située
au milieu de la coque du véhicule et
en forme de poële renversée, c'est une
tourelle biplace avec sur la partie
gauche du toit, le lance missile AT-5
(Spandrel), le chef de char est à droite
et le tireur à gauche. |
Châssis |
de
forme rectangulaire avec un glâcis incliné
et strié, le chauffeur se trouve à l'avant
gauche, derrière l'écoutille du chauffeur,
on trouve une autre écoutille rectangulaire
pour un soldat supplémentaire, à l'arrière
et sur le sommet de la coque on trouve
2 écoutille ovales. A l'arrière gauche
et droit du sommet de la coque et devant
les écoutilles on trouve 3 épiscopes.
L'arrière du véhicule dispose
de 2 portes bombées qui servent de réservoirs. |
Train
de roulement |
La
suspension est composée de 6 roues de
route et 3 galets supports. Des plaques
de protection protègent le train de
roulement, la partie avant de celles-ci
est plus large pour protéger le barbotin. |
Accessoires |
On
trouve 3 lance-grenades fumigènes à
l'arrière gauche et droit de la tourelle,
une antenne radio située à l'arrière
droit de la tourelle. Un gros phare
IR à droite du canon et un autre devant
l'écoutille du chef de char, celle-ci
s'ouvre vers l'avant, devant l'écoutille
de gauche de la tourelle un gros épiscope
rectangulaire ( Système de Tir ). |
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Retour Menu
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1.
Phare IR placée à droite du canon.
2. Petit phare IR placée à l'avant
droit sur le toit de la tourelle.
3. Trois lance grenades fumigènes
sur le flanc gauche et droit de
la tourelle.
4. Plaque pare vague sur la partie
supérieure de l'avant de la coque.
5. Deux portes d'accès de forme
bombée à l'arrière de la coque.
a |
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6.
Petite grille horizontale à l'arrière
gauche et droit de la coque, à
hauteur de la partie supérieure
des chenilles.
7. Plaque de blindage placée sur
la partie supérieure du train
de roulement, striée horizontalement
sur toute la longueur.
8. Six roues de route avec galets
supports.
9. Deux trappes de tir à l'arrière
sur le flanc gauche et droit.
10. Support d'antenne à l'arrière
droit de la tourelle. |
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