AH-64 McDonnell Douglas Apache description identification pictures picture photo image US Army United States fighting helicopter Etats-Unis helicoptère de combat américain

Concu spécialement pour la neutralisation de cibles multiples de surface, le AH-64 Apache a connu son baptême du feu pendant la guerre du Golfe où il a brillamment démontré ses capacités d'attaque en détruisant quasiment à lui seul un grand nombre de blindés irakiens ainsi que d'autres cibles, telles que postes de commande, systèmes antiaériens, matériel de communication etc. En réponse à l'annulation du programme Lockheed AH-56 Cheyenne et à la relative faiblesse dont a fait preuve le Bell AH-I Cobra chargé des manoeuvres d'attaque pendant la guerre du Vietnam, la nécessité du programme AAh (Army, Advanced Attack Helicopter) a fini par s'imposer. après études de plusieurs prototypes, un contrat est signé le 22 jui 1973 avec Hughes Helicopters et Bell Helicopter Textron qui proposent leurs modèles respectifs YAH-64 et YAH-63. Ce premier modèle est choisi pour voler le 30 septembre 1975. Après une période de développement et de modification des éléments constitutifs, l'usine de Mesa en Arizona livre le premier appareil de série à l'Armée américaine le 26 janvier de l'année suivante. Les commandes passées dans le cadre du budget 1982, deux premiers appareils opérationnels, auxquels s'ajoutent six prototypes d'évaluation, une cellule pour des essais terrestres et cinq en état de vol, permettent de satisfaire les demandes du centre d'entraînement des équipages de Fort Rucker (Alabama) et des centres d'enseignements spécifiques d'entretien, de logistique, d'avionique etc. Le 3° escadron du 6° régiment de cavalerie est le première unité à atteindre sa qualification opérationnelle au mois de juillet 1986. Après avoir fait l'acquisition d'un total de 827 Apache à un rythme de production de plus d'une centaine d'appareils par an, le dernier hélicoptère de série A est livré le 30 avril 1996 à l'un des escadrons de Cavalerie aérienne équipés de ce modèle, dont 7 de la Garde Nationale et 2 de la Réserve. la décision d'augmenter le nombre des hélicoptères de chaque bataillon de 18 à 24 a motivé le fait que, depuis 1997, les unités opérant avec le AH-64 sont au nombre de 26. malgré les améliorations apportées au modèle d'origine, telles que l'emploi du canon M230 Chain Gun pour des opérations air-air, la possibilité d'utiliser des missiles infrarouges Stinger ou Mistral pour l'autodéfense contre d'autres appareils armés ou pour dériver des avions en vol lent ou des hélicoptères, l'équipement de positionneurs globaux GPS et de système de radio antibrouillage SINC-GARS ou encore, l'adoption d'un système de guerre électronique intégré, il a été décidé au mois d'août 1990 de mettre sur pied un programme de mise à jour de l'origine de la conception du AH-64D Longbow Apache. Les prestations de cette nouvelle variante ont été validées après évaluation du comportement de divers prototypes, dont le premier a volé le 15 avril 1992. Suite à l'accord passé en 1996 sur la mise à jour de 232 appareils jusqu'à l'année 2000, la livraison des premiers AH-64D fabriqués par McDonnell Douglas, qui gère la production, a commencé en mars 1997. Ce programme prévoit de moderniser les 758 appareils qui constituent la flotte actuelle au cours des 10 années à venir. Plus de deux cents appareils, nouveaux ou excédentaires de l'armée, ont été sollicités par Israël, l'Arabie Saoudite, l'Égypte, la Grèce, les Émirats Arabes Unis, les Pays-Bas ou la Grande-Bretagne qui les fabriquent sous licence, ce qui chiffre les prévisions de production à 1.040 appareils, auxquels devraient s'ajouter les commandes de différents pays ayant manifesté un intérêt pour cet hélicoptère d'attaque américain, dont le Koweït, la Malaisie, Singapour, la Suède, la Corée du Sud et l'Espagne, ce dernier espérant acquérir une trentaine d'hélicoptères d'attaque durant l'année 1998. Dotés d'une configuration robuste qui vont améliorer leurs actions et renforcer leurs capacités, l'Apaches ont été conçus en utilisant certaines techniques de pointe afin de pouvoir augmenter les chances de survie du pilote et du copilote/opérateur des armes, d'améliorer la gamme d'armement utilisé, de lui conférer une résistance plus importantes face aux impacts d'armes légères et antiaériennes et de lui permettre de se tirer brillamment d'accidents ou de chutes au sol à des vitesses pouvant atteindre 12,8 mètres par seconde, grâce à son train d'atterrissage Menasco à capacité élevée d'absorption de chocs. Les deux membres de l'équipage qui voyagent à bord d'une double cabine fortement blindée résistant aux projectiles perforants de 12,7 mm, disposent de plusieurs dispositifs qui leur permettent de remplir leur mission, tels que les casques de vol avec présentoirs de données et système de guidage intégré, les écrans de présentation multifonctions de la cabine et un important matériel comprenant un un navigateur Doppler Plessay AN/ASN-157, un auto stabilisateur numérique et un système de navigation qui combine radar altimètre, laser, données aériennes, INS, Doppler et positionneur GPS. Les 1.890 chevaux de chacune de ses deux turbines GET700-GE-701C , montées de chaque côté du fuselage et les couvertes blindées qui servent de plate-forme d'entretien, lui conférant une grande agilité et lui permettent de sortir victorieux d'un grand nombre de situation. Son rayon d'action est limité puisqu'il dispose de réservoirs internes protégés d'une capacité totale de 1.421 litres pouvant être complétés par quatre réservoirs externes Brunswicht Corporation, d'une capacité unitaire de 871 litres. A haut niveau de protection, il peut voler 230 minutes après avoir été atteint pat des projectiles de 12,7 mm sur son fuselage, 23 mm sur d'autres zones et sa transmission peut continuer de fonctionner pendant une heurs sans huile lubrifiante. La variante la plus moderne de cet hélicoptère américain peut opérer de jour comme de nuit er par tout temps, grâce à ses systèmes laser, infrarouges, et autre haute technicité qui lui permettent de détecter puis de répertorier les objectifs en fonction de leur importance, avant de les poursuivre et de les attaquer. pour cela il utilise également un radar Whestinghouses à ondes millimétriques capable d'afficher jusqu'à 256 cibles sur l'écran de situation tactique et monté dans un mât sur le rotor principal. Ce système, inventé par Lock-head Martin Orlando Aerospace, comprend l'ensemble TADS/PNVS qui contient un capteur infrarouge présentant une image thermique du point observé et le système de contre-mesures intégré SN/ALQ-211 SIRFC (Suite of Integrated RF Countermeasures) qui complète le dispostif de détection de menaces radar et d'émissions laser, le brouilleur infrarouge AN/ALS-144 et les lanceurs M-130 pour fusées éclairantes de leurre. Les Britanniques remplaceront le SIRFC par le système HIDAS !Integrated Defensive Aids System) de GEC-Marconi. Les opérations d'attaque sont confiées à un canon automatique Mc Donnel Douglas M230 Chain Gun, capable de tirer des munition de 30 mm à un rythme de 625 coups par minutes et alimenté par un réservoir de 1.200 cartouches, et à deux ailettes dotées de quatre points d'attaches sur lesquels peuvent être placés jusqu'à 16 missiles anti-char RF Hellfire, des lance-roquettes de 2,75 pouces, des missiles air-air légers à autoguidage infrarouge, des missiles antiradar Sidarm, etc. qui lui permettent d'agir comme escorte armée ; chasseur d'hélicoptères ou appareils d'attaque.

Variantes :

Armement

Missiles antichar Hellfire, lance fusées non guidées, canon automatique de 30 mm

Masse

a vide 5.352 kg, maximum 10.107 kg, charge maximale externe 2.712 kg, combustible interne 1.421 l

Performance

Pays Utilisateurs

Type

Hélicoptère d'attaque

Equipage

2 hommes

Moteur